(âmes sensibles, ne lisez pas les deux premiers paragraphes, le titre en est un excellent résumé.)
BioPis et modos, garçons et filles, hommes et femmes, amis et camarades, compagnons de route, connus et inconnus, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par notre grand leader, le grand Pi, dont la sagesse n'a d'égale que son infinitude, je vous salue.
Vous n'êtes pas sans savoir que 80% de la population française a été obligée de changer de langue avant la première guerre mondiale. Cela ma fait penser à un échange culturel inter-régional qui peut être autant intéressant qu'amusant : partageons les mots utilisés en français, hérités des langues, dialectes et parlers locaux. Ces survivances sont une des nombreuses preuves, si tant est besoin d'avoir à prouver quoi que ce fut, de la grande richesse culturelle de nos régions, bien mal en point après le passage de rouleau compresseur de la bourgeoisie parigote, qui se permet de dire, après avoir tant détruit, qu'il n'y a pas de culture "en régions" (j'abhorre ce terme raciste, soit dit en passant.)
Je commence donc : Escagasser, qui veut dire abîmer. On l'utilise pour parler de quelque chose qui sera (a été, etc.) abîmé par manque de soins ou d'attention. Un exemple : "j'ai prêté mon livre, et on me l'a tout escagassé. C'est la dernière fois, parce que y'en a marre!"
Pour abîmer, dans un sens assez fort, on a le verbe esquinter.
Quand on nous emmerde, on peut dire du fâcheux qu'il nous escagasse (sous entendu les couill*s, à marseille ils disent alibófi, nous on dit les "couillouns" dans le dialecte de mon coin. Le fâcheux sera alors un "roumpe-couillouns"
=D
P.S.: il faudra me dire si mon vocabulaire parfois fleuri vous offusque. J'essaierai de me corriger (ça m'étonnerait que j'y arrive, mais bon...)
P.P.S.: je ne tiens nullement à offenser les habitants de la capitale. Si toutefois cela se produit, cela pourra donner lieu à un autre sujet.
BioPis et modos, garçons et filles, hommes et femmes, amis et camarades, compagnons de route, connus et inconnus, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par notre grand leader, le grand Pi, dont la sagesse n'a d'égale que son infinitude, je vous salue.
Vous n'êtes pas sans savoir que 80% de la population française a été obligée de changer de langue avant la première guerre mondiale. Cela ma fait penser à un échange culturel inter-régional qui peut être autant intéressant qu'amusant : partageons les mots utilisés en français, hérités des langues, dialectes et parlers locaux. Ces survivances sont une des nombreuses preuves, si tant est besoin d'avoir à prouver quoi que ce fut, de la grande richesse culturelle de nos régions, bien mal en point après le passage de rouleau compresseur de la bourgeoisie parigote, qui se permet de dire, après avoir tant détruit, qu'il n'y a pas de culture "en régions" (j'abhorre ce terme raciste, soit dit en passant.)
Je commence donc : Escagasser, qui veut dire abîmer. On l'utilise pour parler de quelque chose qui sera (a été, etc.) abîmé par manque de soins ou d'attention. Un exemple : "j'ai prêté mon livre, et on me l'a tout escagassé. C'est la dernière fois, parce que y'en a marre!"
Pour abîmer, dans un sens assez fort, on a le verbe esquinter.
Quand on nous emmerde, on peut dire du fâcheux qu'il nous escagasse (sous entendu les couill*s, à marseille ils disent alibófi, nous on dit les "couillouns" dans le dialecte de mon coin. Le fâcheux sera alors un "roumpe-couillouns"
=D
P.S.: il faudra me dire si mon vocabulaire parfois fleuri vous offusque. J'essaierai de me corriger (ça m'étonnerait que j'y arrive, mais bon...)
P.P.S.: je ne tiens nullement à offenser les habitants de la capitale. Si toutefois cela se produit, cela pourra donner lieu à un autre sujet.